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Nous étions trois au départ de Chailly pour cette belle journée.
La semaine dernière, Fabrice a testé son nouvel ovnis. Et pour tester, il est  monté... descendu... remonté... redescendu... etc... (Voir le compte-rendu du dimanche 13, pour ceux qui ne suivent pas). Alors pour le suivre, ou essayer de le suivre, nous, on est monté... descendu... remonté... redescendu... etc... Forcement ça use... Surtout Fabrice... Non pas Fabrice, mais Fabrice, le collègue de Fabrice... Ha oui, forcement, il faut lire le compte-rendu du 13 pour suivre
Bref, cette fois si, notre Fabrice, a décidé de nous économiser. C'était une sortie tout en douceur. Nous sommes passés par La Bretonnière puis par la butte de Doue a régime modéré... Ou presque, car je voyais bien que notre Fabrice trépignait à l'idée de pousser un peu sa bécane. Alors quand il est parti dans la cote de la butte, j'ai décidé de le suivre de près. Nous sommes arrivés essoufflés mais heureux d'avoir tenu le rythme tout le long. Notre jeune compère est arrivé peu après, mais plutôt en forme pour un gars qui avait tant souffert le dimanche précédant.
Une fois en haut, petite pose avec commentaires sur les paysages et des explications sur les légendes de la butte de Doue par notre guide Fabrice. Ça, c'est de l'organisation, c'est ce que j'appelle une sortie sportive et culturel... D'autre devraient prendre exemple plutôt que de pédaler... pédaler... pédaler... Et ça m’arrange, comme ça je peux respirer... respirer... respirer...
Nous sommes donc redescendu tranquillement de la butte, en prenant quand même le temps d'admirer les départs des parapentistes. Je vous avais dit que Fabrice avait décidé de nous économiser .
Retour par Boissy, en passant par le ferme de la Derrier, on arrive par la route et on s’arrête au feu rouge. A la hauteur d'un jeune cycliste chargé comme un mulet. Lorsque Fabrice apprend qu'il est parti de Strasbourg et qu'il va à Brest, il l'invite à s'arrêter pour discuter un peu. En même, temps ça nous faisait une petite pose . Nous voila tous les trois au carrefour, et patati et patata... Et après on dira que je cause tout le temps On apprend qu'il est parti pour voir son père... C'est touchant... Qu'il est parti sans gant et sans casque... C'est pas bien... Alors immédiatement, notre Fabrice lui donne ses gants et lui propose de passer à la maison pour prendre un casque... C'est beau... Le jeune a d'abord poliment refusé les gants, puis les a enfilés mais n'a pas voulu passé chez Fabrice. On s'est ensuite séparés. C'était une chouette rencontre
Sur le retour vers Chailly, la petite cote et les petits chemins des derniers kilomètres ont permis à Fabrice de se défouler. Il était bien entendu exclut que je le laisse tout seul, je me suis donc efforcé de le suivre de très près.
Arrivé à Chailly, il était dans les 12h30. Ce qui, somme toute, est raisonnable. Notre camarade d'un jour est arrivé moins épuisé que dimanche dernier. Je crois que Fabrice aurait certainement fait encore quelques kilomètres sans problème. Et moi j'avais les jambes qui tiraient.
C'était une ballade avec une rencontre inattendue. Une ballade tranquille et sympathique avec une bande de copains qui l'était tout autant.

Dernière modification par Rémi (20-08-2017 21:34:23)

En effet belle sortie , tout à fait faite pour moi , si j'avais su ?... et puis cette rencontre inattendue j'aurais aimé être la , mais pour ceux qui me connaissent bien , pour le non port du casque je n'aurais pas pu m'empêcher de faire une petite réflexion à ce courageux garçon " traverse la France a vélo sans casque ça n'est vraiment pas possible " ⚡️