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Encore plus tardive, si j'ai le courage je serai là...

Une petite frayeur pour notre Didier. Enfin, frayeur.... N'exagérons pas. Des bûches plus sévères, nous en avons tous pris,lui aussi, et nous nous sommes relevés sans sourciller. Mais c'est souvent sur les chûtes à la c-n que l'on se fait le plus mal. Mauvaise contraction au moment où l'on heurte le sol, une pierre mal placée, ça peut faire très mal. Le GPS de Didier ne s'y est pas trompé, ou plutôt si. Didier était déjà relevé, que son téléphone sonnait déjà dans tous les sens, et envoyait un message d'alerte à Christiane. Pour un peu, nous avions aussi droit au survol de l'hélicoptère ! Didier ne fait pas les choses à moitié. Nul doute que le pauvre a dû encore recevoir un sermon en arrivant à la maison ! Christiane, promis, nous le surveillons l'enfant terrible du VTT columérien ! Du moins, tant qu'il est à portée de vue. Et ça tombe très bien (sans jeu de mot), car aujourd'hui Didier est toujours resté à portée de vue !

Ce matin, au départ, le petit Augustin, Bruno, Rémi, Charles, Jean-Yves et Odile, Didier et moi. Beau temps, un peu frais, mais nous nous réchaufferons vite. Comme nous n'allons pas chercher Dom et Hannibal partis sur une compétition, nous partons donc en direction de Boissy, avec en tête le souhait de faire un parcours un peu habituel, mais en sens inverse. Ce qui change pas mal de choses ! Didier est déjà chaud bouillant. Après trois semaines d'arrêt, il a essayé de suivre Charles pour nous rejoindre ! Charles, ménage le. Ménage NOUS !!!! Nous nous échauffons sur les premiers kilomètres. En forêt de la Bretonnière, un petit single improbable que seuls nous connaissons, avec un Rémi qui trouve que les arbres ont défilé bien vite. Ensuite, premier bourbier de la matinée, vite passé, juste un petit entraînement. Puis nous remontons sur Boissy. Pour une fois, je me sens pas mal, et essaie de jouer avec Charles sur les premières bosses. J'essaie.... Nous passons à côté de l'usine à pintades, bifurquons à gauche, puis descente vers le gué qui m'a vu chuter en juillet. Toujours pas remis d'ailleurs, j'y ai perdu outre ma dignité de tomber ainsi devant les copains, une grande part de confiance que je n'ai pas retrouvée. C'est la tête docteur ! Ou l'âge ?

Bon, le bois Louis, remontée dans le chemin enpierré qui nous flingue bien les pattes. Même Charles fait une pause peu avant la fin du passage redoutable. Ceux dotés de tout-suspendus ont là un avantage, avec un vélo qui absorbe mieux et ne saute pas dans tous les sens. Ensuite, sur le haut, ce chemin qui essaie de nous faire comprendre les lois de a gravité, et nous impose de travailler notre équilibre. Plus facile pour les courts sur pattes.... Dans la descente, nous sommes trois à tenter un chemin... que nous ne trouverons pas. Magnifique single imaginaire, mais surtout superbe hors piste ! Nous remontons ensuite direction Aulnoy, via ce petit sentier que nous avons connu "monotrace". Très fréquenté par les quads, il est bien dégradé et glissant, mais ça passe !

A ce moment là, Augustin s'est bien amusé, mais il a manifestement tout donné. Manque d'entraînement bonhomme ! La longue traversée de la plaine à l'arrière de Coulommiers lui sera difficile. Puis la forêt de Mouroux, où JY nous amène jouer. Et bien tout le monde ne jouera pas de la même façon. Certains sont maîtres dans l'art de la glisse, du tapinage artistique, d'autres subissent. Mais ça fait du bien à tous, même si certains portages sont nécessaires. A Mouroux, nous lâchons Augustin près de chez lui, je le pense bien fatigué. Cela ne fait pas l'affaire de quelques copains qui ont depuis un bon moment les cuisses qui chauffent ! D'autant plus quand je leur dis, façon Thierry "Bon, maintenant, on va pouvoir rouler !". Marrant, seul le fils de l'auteur de cette rengaine semble s'en amuser.... Il faut dire qu'il est de loin le meilleur du groupe ce matin, et qu'il ne semble pas vraiment faire d'effort.

Dans le sens inverse, nous souffrons dans les bosses qui nous voient partir de Pommeuse. Aujourd'hui, les deux descentes sont un régal. Juste le soleil qui nous fait de l'oeil à travers les arbres et nous empêche de bien voir nos trajectoires. Pommeuse, son joli port de pêche, allez, il se fait tard, direction la gare de Mouroux. Et c'est là, sur ce chemin, que Didier nous déclenchera la balise Argos ! Un arbre en travers du chemin, largement le temps de s'arrêter, mais il ne déclipse pas et tombe à l'arrêt. Nous entendons quand même un "Aïe". Forcément, il y a des pierres sous le bonhomme.

Plus de peur que de mal (j'espère !), nous repartons. Bruno commence à fatiguer, il finira la petite grimpette qui glisse un peu à pieds. La gare de Mouroux, puis chemin à gauche après la traversée de la voie de chemin de fer. La première partie est un régal, forcément ça descend. La seconde sera plus difficile, dans le bois, et dans la montée ! Une adhérence plus que précaire, qui nous fera tous mettre le pieds à un endroit. Et là, Bruno.... Ben, ça ne le fait plus ! Il est cuit ! Didier n'a pas non plus sa superbe habituelle, puisque je le passe facile dans cette dernière bosse. D'autres ont bien mal aux cuisses, et ne sont plus vraiment en état de forme, notamment JY aussi qui commence à accuser le coup.

Nous remontons tranquillement sur les Parrichets. Enfin, tranquillement, pas au goût de certains mais c'est un détail. Après le rond point de la déchèterie, sur la route, il vient à l'esprit de Rémi de relancer l'équipe alors que j'étais tranquillement parti devant. Du coup, tous les gamins le suivent et me passent façon chasseur F16. Je descends tout à gauche alors qu'ils prennent de la distance. Le temps de me relancer, j'ai bien 30 m dans la vue. Hormis Charles hors de portée (physique), les autres me paraissent jouables. Je serre les dents, le nez dans le guidon, rattrape JY qui a lâché, le pousse pour le faire ramarrer, joue avec Didier en lutte avec Rémi et en profite pour passer les copains ! Et hop !!!! Désolé Didier, mais le coup de m'accrocher à ton sac à eau pour me relancer était trop tentante, et ça vous a permis d'arriver groupés au carrefour !

Nous attendons Bruno et Odile, qui sont loin derrière. Le VTTAE, passé 25 km/h, il plafonne ! Et Bruno gère pour arriver au bout. Mais quand ça veut plus... Quand tout le monde est regroupé, j'en remets une petite avant que les copains n'en aient l'idée !

Nous lâchons ensuite Charles et Didier à hauteur du château d'eau de Beautheil. Plaisir de revoir de Didier un côté "humain" que nous ne lui connaissons que rarement. Une rando avec 20 km supplémentaire l'aurait sans aucun doute bien affecté ! Alors que je ne parviens d'ordinaire pas à le suivre, ce matin, j'ai le potentiel pour lui faire mal. Nous sommes le 19 novembre 2017, à noter dans les calendriers tant c'est rare !

Nous rentrons tranquillement, avec un Bruno complètement cramé. Depuis qu'il roule avec nous, c'est la première sortie qu'il termine ainsi.

Au final, en intégrant mon tour de chauffe, j'ai 39 km au compteur (35 km pour les copains) pour 470 m de dénivelé, sur un terrain un peu difficile quand même. Je laisse les copains raconter leur sortie, et souhaite un bon rétablissement à mon copain Didier !

Pas d'inquiétudes je vais bien, simplement un coup de vieux.
Il va falloir que je m'habitue à suivre et subir. Déjà dimanche 26 il est possible que je sois absent, anniversaire du petit fils,... à suivre