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La semaine dernière, a eu lieu la rando de Verneuil. Nous étions nombreux à ne pouvoir y participer. J'ai donc demandé à Didier de nous y ramener cette semaine, puisqu'il l'a faite dimanche dernier avec Dominique. Ce dernier a eu peur de se noyer, il ne s'est donc pas joint à nous.

Par nous, il faut entendre Didier (notre guide, et quel guide !), Olivier, Eric et moi. Une équipe pour ne pas rouler triste. Une des particularités de cette rando tient dans ses quelques passages de gués. Le premier, tout le monde l'a évité, sauf moi. Il fallait bien s'habituer. Ils n'ont pas été surpris au deuxième, car là, tout le monde a mis les deux pieds dans l'eau, la traversée se finissant à côté du vélo. Ensuite, fatigue aidant, nous avons eu droit à un festival de chutes de notre ami Eric, dont deux dans l'eau. Rassurez vous, nous lui avions imposé le port de la bouée canard au départ. Ce n'était quand même pas une raison pour faire un superbe plongeon dans 10 cm d'eau !!! Et pourtant... Heureusement (ou malheureusement) ça glissait bien ... Le splash fut magistral, et notre Eric dégoulinait de la tête aux pieds. Maintenant, il sait que le vert sur le béton dans un gué, c'est extrèmement glissant !

Ensuite, nous avons eu quelques difficultés avec le balisage. Autant la première partie, nous nous sommes bien débrouillés, notre guide complétant parfaitement les traces encore présentes depuis la semaine dernière. En revanche, à partir du Km 40, nous dirons que le guide était fatigué. Nous avons bien tourné, et repris deux fois un gué pas seulement pour nous amuser. Au moins, cela nous a permis de nous amuser, à ses dépends bien sûr. Comme dirait Dominique, ça sert à quoi d'avoir un GPS ? En tout cas, merci Didier de nous avoir tant bien que mal guidés, car cette rando était globalement très sympa.

Le troisième à en prendre pour son grade, c'est Olivier. Pour une fois, ce n'est pas moi qui ai ralenti le groupe. En roulant peut-être, mais c'est quand même bien lui qui nous a contraints à nous arrêter bien souvent. Pour regonfler, puis pour réparer une crevaison sur le flanc. Essayez de dévisser une valve serrée à bloc pour mettre une chambre à la place du tubeless. Sauvé grâce à Eric, et sa force Herculéenne. Un (très) bon quart d'heure perdu, même les poules d'eau se sont moquées d'Olivier ! Et puis, comme il est dans une période de malchance, il a eu de nouveau besoin de regonfler, une fois, deux fois... avant de changer de nouveau sa chambre, une belle pointe ayant traversé le pneu. Au moins, il nous a bien fait rire.

Et puis quand même, je me suis moqué de mes trois collègues du jour, alors... Forcément, quand ça a recommencé à rouler, donc après que nous ayons retrouvé notre chemin, j'ai à mon tour ralenti tout le monde. J'ai en effet fait un début de fringale. Du moins, c'est l'impression que j'ai eue. J'ai mangé ce qu'il me restait dans mes poches afin de rallier l'arrivée. Forcément, pas de sandwich aux rillettes, ça me manque. Je ne doute pas qu'Eric renchérira pour trouver d'autres motifs au fait que je ne roulais pas, il faut être beau joueur...

Pour conclure, un petit 17 de moyenne, pas trop de dénivelée (environ 400/450 m, à vue de nez car mon micro est perturbé et ne veut pas recevoir les données du GPS), pour 56 km de rando. Une petite, vraiment petite, préparation pour les Cadoles la semaine prochaine. AU programme, 80 km très cassant, avec 1 600 à 1 800 m de dénivelée, ce sera autre chose assurément. Et même pas de gué à traverser...