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Bonjour à tous,

Petit compte rendu de la dernière compétition des VTTistes pour ceux qui n'étaient pas au Roc, naturellement.

Participation importante du club cette année, j'espère ne pas en oublier :
- en équipe : Antonio, et Didier V ;
- en solo : Didier F. (à tout seigneur, tout honneur !), Jossian, Guillaume V, Nicolas, et bibi. Ah si, cette année, une "petite" Chloé s'est également présentée sous les couleurs du club, auquel elle a fait honneur par sa combatitivité ;
- en encadreurs : Daniel, Thierry, et le petit Séb.

Je ne pourrai parler que de ce que j'ai vu, constaté, ou vécu, donc comme d'hab, principalement de ma course, avant celle des copains (j'ai bien dit avant, pas devant !).

Bref rappel de l'épreuve : 7 km de course à pieds (en fait "seulement" 6.5), puis en théorie 42 km de VTT sur l'épreuve solo. Pour les équipes, une trentaine en VTT, entrecoupée d'une épreuve de 10 km de canoé, et suivie d'un bike and run (kilométrage inconnu, mais les collègues vous renseigneront).

Sur l'épreuve en équipe, Antonio, qui nous avait annoncé devoir gérer sa course tranquillement, part naturellement comme un dératé, tout en finesse, laissant son partenaire 50 m derrière au bout de 20 mètres. J'exagère à peine, n'est-ce pas Didier ? Après, le reste, pas vu, vous irez jusqu'au bout du récit pour connaitre leur classement. Pas vu, mais enfin, Didier a quand même dû en baver...

Sur l'épreuve solo, nous avons indiqué nous aussi devoir gérer la course. Et c'est ce que nous faisons, abstraction faite de Jossian, qui part comme un avion, et manifestement les turbines étaient à bonne température. Guillaume ? Je ne sais pas, peut-être avec Jossian, ils sont fous ces jeunes. Derrière, un paquet composé de Didier, Nicolas et moi ; rapidement le paquet s'étire, mais nous restons tous les trois en vue les uns des autres. Didier tire Nicolas, et moi je les surveille à bonne distance. Mais nous repartons ensemble sur le vélo, aux alentours de la 25/30° place. Mais bon sang, 6.5 km de course à pieds, ça flingue, surtout les vieux qui n'avaient pas couru depuis.... le raid 2008 ! Derrière, Chloé assure les arrières !

Sur le vélo maintenant, débuts prudents sur quelques kilomètres tous les trois, histoire de faire monter la température, ou plutôt la faire redescendre. Après 3 km, Didier part, suivi de Nicolas. Je les ai en vue, mais retrouve et double Nicolas au 8° kilomètre, soucis de dérailleurs. J'apprendrai plus tard qu'il a abandonné, dommage car cette année il était parti pour faire une course intelligente, à la façon des vieux qui gèrent la distance. Au 9°, je passe Didier, et super facile en plus. Son GPS l'avait encore trompé, son sens de l'orientation et la lecture du circuit aussi d'ailleurs. Il était parti à droite, il fallait aller tout droit ! Très rapidement, il me repasse, et part devant. Je ne le reverrai plus. Snif...

Maintenant, je suis donc en course solo, mais vraiment solo. Je passe régulièrement des concurrents, mais ce n'est pas la grande forme ce matin. Certes, la course à pieds m'a bien entamé, mais la petite gastro de la veille... Les difficultés s'enchainent entre les kilomètres 7 et 17, puisque nous jouons pas mal avec le relief, un coup je descends, un coup je remonte. En plus, c'est un peu gras, mais quand même nettement moins que la veille. Nous montons quand même à pieds une bonne petite bosse bien grasse, mais comme tout le monde est logé à la même enseigne... D'ordinaire, elle figure sur notre terrain d'entrainement, mais en descente ! Ensuite, direction Pommeuse, et retour via Mouroux, partie quand même plus plate, mais qui use quand même. Des spectatrices sur le bas côté m'encouragent :"Didier est devant !". Quelle surprise ! Quand il n'est pas dans ma roue, il est TOUJOURS DEVANT !!! Mais là, quand même, il est pas mal devant... Bon, de Mouroux, remontée direction le vieux St Augustin avec le vent dans la poire, je m'entends dire que je suis 20°. Seulement ? Bof, et puis j'en ai un peu marre de monter, pas de bonnes sensations ce matin. Bon, on roule, mais c'est vraiment rouler sans grand plaisir. Nous passons juste devant l'arrivée, pour ce qui semble une dernière boucle, mais personne n'indique qu'il nous faut dorénavant suivre un autre circuit que le rouge suivi jusqu'alors, nous serons bien nombreux à nous poser la question de savoir si nous ne nous sommes pas plantés (n'est-ce pas Didier ?). Ceci étant, mes supportrices m'indiquent que Didier est assez près devant. Tiens, aurais-je remonté, commencerait-il lui aussi à en avoir "plein les pattes" ? Nous verrons bien.

Je remonte quand même régulièrement les concurrents, un par un, puis un groupe devant, je vais essayer de recoller. Redescente sur St Augustin, avec des zigs et des zags, le Poncet, on longe encore l'Aubetin, je me fais sur cette partie le groupe de 4, qui cherche à rester dans la roue, mais ne tient pas. J'arrive alors à un petit single après le lavoir, nous sommes tout à fait en contrebas de la ligne de départ. Une petite bosse, je l'attaque pas mal, remonte les vitesses et là... Bordel, le même coup qu'à la Forestière, chaîne coincée entre la cassette et les rayons. J'essaie de décoincer ça, personne naturellement ne s'arrête pour m'aider, et je me refais passer par un, puis deux, trois, quatre, cinq, j'arrête de compter. Impossible de décoincer cette foutue chaine. Je suis au 35° kilomètre, il m'en reste 7 en théorie. Certains coureurs (dont l'équipe n° 3 qui parait vraiment balèze), m'indiquent que je suis à moins de 2 km de l'arrivée et m'encouragent à poursuivre. Et s'ils me disaient une anerie ? Si leur parcours final différait du mien ? Je n'ai plus de cuisses, me suis fait rattraper par nombre de coureurs doublés ces derniers kilomètres, et me voit mal faire 7 bornes en courant et poussant le vélo, alors qu'il me reste à vol d'oiseau 1.5 km pour rallier l'arrivée. Quel intérêt ? Me battre pour une dizième place, passe encore, mais si c'est pour la 30°... Je décide donc de couper. Je me présente quand même en courant dans la grande ligne droite d'arrivée, et franchis la ligne (ah non, pas en vainqueur...). Par souci d'honnêteté, je demande aux "juges de touche" de me considérer comme ayant abandonné, je ne voudrais surtout pas avoir grugé quiconque par mon raccourci. En fait, j'ai l'impression que, comme l'an dernier, les 42 km annoncés n'étaient pas au rendez-vous, et que j'aurais pu finir le circuit en courant (et en marchant aussi quand même !). De toutes façons, terminer une course ainsi, autant déclarer l'abandon. Ceci étant, à l'arrivée, moi si calme d'ordinaire, il n'aurait pas fallu me chatouiller beaucoup...

Bilan pour les copains : Jossian fait une belle place de 2° (une coupe et une autre pour le premier ado), Guillaume Vincent fait 8 (une coupe pour le premier ado de St Augustin), 7 secondes devant notre gamin Didier F. Chloé termine avec le sourire, en compagnie de ses deux accompagnateurs qui l'ont conseillée tout le parcours durant, beaucoup de courage. Elle ne finit pas dernière en plus ! Elle n'est pas au club, mais a porté avec honneur nos couleurs, elle reçoit la coupe de première féminine. Pour Nicolas et moi, et bien, banqueroute. J'apprendrai quand même à la lecture des résultats que je rattrapais les 12° et 13°, c'était jouable, dommage.

Pour en finir avec le classement, notre équipe composée de Tonio et Didier termine 5°, et repartent avec la coupe de la meilleure équipe de St Augustin. Félicitations les gars.

Et, pour en terminer, mes sensations sur l'épreuve. En dehors de la rage de ne pas finir sur le vélo, pour moi la course à pieds est trop longue (surtout si on en fait encore deux à l'arrivée...), et si vraiment le parcours VTT ne fait pas 42 km comme ils l'avaient annoncé, ça ferait deux ans de suite qu'ils nous grugent sur le kilométrage, et mine de rien, on ne fournit pas le même effort sur la fin. Celui qui est totalement cuit, ça ne change rien, mais pour qui en a encore un peu en réserve, ça peut lui permettre d'aller chercher ceux qui sont juste devant, et sont peut-être plus rincés que lui. Sinon, parcours quand même de moins en moins intéressant, nous avons peut-être été trop gâtés par le passé. A vous les copains, exprimez vous aussi sur le sujet.

Allez, j'attends maintenant les railleries de mes charmants camarades. Eric, tu commences ?