Les forums de l'ACPB

Salut à tous,
Cette année notre séjour nous emmène découvrir le massif des Vosges que Gégé nous serine depuis déjà quelques années.
Les mêmes acteurs que ces derniers séjours sur la ligne. Honneur à notre ancien Didier Faverolle, JP Parisot, Gégé Barbier, Yves Thierry, Olivier "grincheux" Mougenot, Daniel Soares, JP Teillard notre intendant et moi même.
La liaison entre la S&M et Châtenois aux portes de Sélestat étant relativement modeste nous arrivons au tout début d'après-midi par une forte chaleur.
Daniel, le maître d'oeuvre du séjour nous a prévu une première mise en jambes un poil musclé à mon gout. Donc nous voilà en route pour l'ascension du château du Haut-Koenigsbourg, citadelle médiévale qui domine la vallée du Rhin entre Sélestat et Colmar, l'échauffement est très bref car sorti de Châtenois l'ascension débute au bout de 3 km, beaucoup de trafic automobile mais dans un respect à signaler.
Quelques pentes ardues font la sélection de notre groupe ou chacun prend ses marques avec souvent les premiers pourcentages de l'année. Un dernier km pénible au milieu des embouteillages et nous nous regroupons aux portes du Château pour une photo de groupe et apprécier le panorama.
Une descente rapide puis direction le petit col de Fouchy puis un retour par une route bien sympathique traversant quelques villages tranquilles.
Au retour de notre balade la terrasse d'un bar dans Châtenois nous a fait un clin d'oeil, faut dire que les gorges avec ces premières grosses chaleurs sont bien bien sèches.
Une douche bien salvatrice et nous nous rendons refaire quelques compléments en sels minéraux.
Avant cela dans une des 2 chambrées au moment de la douche c'est la stupeur devant le boxer naturel d'un de nos poilus ... comment a-t'il pu ?
Une grande joie pour moi pour terminer ce samedi, la victoire de Liverpool en finale de la ligue des Champions.
Les chiffres 50 kms, 1000 m de dénivelé et 2h20 de selle.

Dimanche
Une fête de village à Châtenois se prépare autour de la pratique de la petite reine sous toutes ses formes comme n'en nous connaissons plus chez nous.
Aujourd'hui une boucle d'une petite centaine de km est prévu au départ de Châtenois, Olivier et JPP feront route ensemble en gommant au maximum les aspérités les plus saillantes du parcours.
Nous nous élançons donc avec une entame d'une petite quinzaine de km en faux plat montant poussé par un fort vent et une motivation encore intacte.
Les premières pentes pour rejoindre le mont St Odile, troisième difficulté répertoriée en passant par le col du Kreuzweg et le Hohwald le tout concentré en un peu plus de 25 kms, écrème notre groupe, chacun roulant à sa main.
Une très belle descente du mont St Odile pour rejoindre le morceau de la journée Le Champ du Feu 16 km que nous loupons la bifurcation à gauche, erreur sans conséquence sauf à remonter en sens inverse 2 bons km.
Une fois remis sur le bon chemin, un ravitaillement en eau et Coca par une chaleur étouffante et nous voilà lancé à l'assaut de l'ultime difficulté de la journée.
Encore une fois chacun prend son rythme, des pentes assez irrégulières mais globalement hormis un passage très difficile cette montée se révèle usante plus en partie à cause de la chaleur que de ces pentes.
J'arrive au sommet et rejoint JP Teillard, je m'attend à accueillir un à un mes camarades mais le temps s'égrène et aucun ne se profile à l'horizon en cause une erreur de parcours dans l'ascension leurs à fait faire 5 bornes de descente et 5 bornes en sens inverse pour reprendre le chemin prévu.
Le groupe reconstitué nous entamons le retour vers Châtenois par une belle descente et retrouvons la grande route avec le vent toujours fort mais de face dorénavant.
Les chiffres 90 kms, 1800 m de dénivelé et 4h10 de selle.

Lundi
Le groupe quitte le gîte d'étape de Châtenois pour rejoindre un camping situé à Orbey.
L'itinérance ne fait que 70 km mais truffée de 5 cols et une dernière aspérité sur la feuille de route pour accéder au camping qui sera notre lieu de villégiature des 2 prochains jours. Nous quittons donc Châtenois par la très charmante route des vins d'Alsace sous un soleil et une température déjà bien présente mais les prévisions devrait évoluer à la mi-journée vers des orages.
Cet échauffement au propre comme au figuré nous amène à Ribeauvillé (une des perles sur la route des vins) pour franchir le col du même nom.
Aimable première difficulté de la journée, hormis deux zones pavées et quelques pourcentages marqués chacun rejoint le sommet sans trop avoir pioché dans les réserves.
Une photo de groupe puis descente vers St Marie-aux-Mines ou débute une zone de 30km ou les organismes vont être soumis à rude épreuve. Les 20 premiers km pour atteindre le col du Bonhomme via les cols des Bagenelles et le col du Pré de Raves puis une partie de 10km sur les crêtes accidentées pour rejoindre le bien nommé col du Calvaire avant de basculer vers Orbey.
L'entame vers le Bonhomme à la sortie de St Marie-aux-Mines va s'avérer bien plus compliquée que la montée proprement dite, un faux plat interminable avec vent contraire et par ailleurs la météo est en train de changer, le temps est orageux.
Je crois savoir que chacun à été content d'en finir avec ce faux plat et enfin se retrouver dans les pentes certes mais à l'abri du vent.
Regroupement donc au col des Bagenelles, ravitaillement en eau et Coca sont de rigueur malgré la proximité de notre arrêt pique-nique prévu au col du Bonhomme situé à quelques km , mais avec encore un peu de "misère" à affronter pour rejoindre celui-ci.
Arrivée sur place, un magnifique emplacement avec table ombragé, cadre superbe , bucolique quoi ... Sauf l'orage qui gronde.
La prudence et le bon sens nous conseillent de déguerpir rapidement, nous allons essuyer quelques gouttes mais nous n'échapperons pas à la violence du vent qui accompagne l'orage.
Les 3 km qui nous amènent au col du Calvaire voient Olivier se prendre un coup de nostalgie quand il était grimpeur à La Londe des Maures, l'imprudent est vite rappelé à la réalité du moment et les ordres se rétablissent d'eux-mêmes. Ne pas laisser l'anarchie s'installer est un principe fondamental.
Le groupe étant regroupé au sommet mesure qu'il faudra être très prudent à cause de la violence des rafales de vent avant d'affronter cette ultime descente, ce qui n'empêchera pas l'accident de Daniel ( je le laisse le raconter n'ayant rien vu).
Dans cette descente le vent te dissuade de lâcher le cintre et également de te retourner, il en va de ta propre sécurité. Ce qui fait que je n'ai pas été témoin du drame qui s'est joué dans mon sillage. À Orbey les minutes défilent et pas un gars de l'ACPB à l'horizon, évidemment le panel de pensées va au mieux à une crevaison et au pire aussi ...
Je commence à remonter cette satané pente quand la camionnette apparaît dans le sillage des copains, à l'intérieur Daniel qui est salement amoché.
JP Teillard l'accompagnera dans ses premiers soins à Orbey où il est pris en charge par un médecin.
Un dernier km horriblement difficile pour rejoindre ce camping "perché", au moins pas de risque d'inondation dans ce lieu si jamais les orages venaient à libérer des trombes d'eau, c'est déjà un soucis de moins.
Nous récupérons Daniel avec le sourire malgré tout et aussi le soleil ...
Fin de journée classique autour d'un repas sympa précédé d'un apéro qui l'est tout autant.
Les chiffres 75 km, 1900m de dénivelé et 3h50 d'effort.


Mardi
Une boucle nous est proposé ce mardi d'environ une soixantaine de kilomètres avec 3 ascensions plus le petit coup de griffe final pour accéder au camping.
Le soleil est revenu avec des températures plus supportable que les jours précédents.
La première ascension se présente immédiatement à la sortie d'Orbey, itinéraire bis pour JPP et Olivier, le reste de la troupe sur la route du col du Calvaire sur 2 bornes mais sacrément indigeste à froid. Après avoir bifurqué sur la gauche nous nous retrouvons sur la route du col du Wettstein ou nous allons vite retrouver les 2 "bis" et sagement c'est groupé que nous en terminons de cette première ascension, la plus longue mais clairement la moins difficile.
Un arrêt s'impose au sommet ou se trouve le mémorial de la bataille du Linge (nom donné à cette colline) pour un moment de respect à la mémoire de tous ces jeunes hommes tombés en 1915.
Une très longue descente où les "bis" nous quittent à Trois Epis vers Turckheim pour aller chercher la deuxième amabilité de la journée, la remontée vers Trois Epis via Niedermorschwihr (à vos souhaits). La sortie de Turckheim au milieu des coteaux de vignes est superbe mais chatouille un tantinet les mollets. Les 5 km restants pour rejoindre Trois Epis sont effectués en convoi afin d'accompagner le plus possible Didier. Gégé gérant ces ascensions à distance raisonnable.
Une descente courte vers le golf d'Ammerschwihr (à vos souhaits) et nous attaquons les 10 km pour rejoindre la ville de Labaroche. Nous appliquons le même schéma que précédemment dans un premier temps , mais la chaleur et l'usure commencent à produire ses effets sur les organismes, Yves se sent pousser des ailes, moi la lassitude m'est tombée dessus quand Yves à produit son attaque (tout est relatif), Didier égal à lui même et Gégé aussi d'ailleurs sous les encouragements sincères de Daniel au volant de la camionnette.
Pas mécontent d'en avoir fini et de basculer vers Orbey et prendre un peu d'air frais pour la dernière grimpette vers le camping, un petit mur de Huy pour les connaisseurs.
Je me suis refais une petite santé et Yves sur un gros braquet a du penser que Papa Noël allait passer deux fois le même jour, à l'entame de la dernière épingle, tel Julian je produit une accélération dévastatrice (MDR) .... Clap de fin sur la partie bicyclette.
Les chiffres 62 km, 1500m de dénivelé et 3h20 de vélo.

Après-midi détente avec visite des perles de la route des vins, dans l'ordre Kaysersberg, Riquewihr et enfin Ribeauvillé où nous avons passé une soirée excellente dans un restaurant typique de la région et ses produits locaux d'une grande richesse ... Ce qui fait du bien à la tête fait du bien au corps.


Mercredi
Ultime étape d'itinérance pour se poser à Kruth dans un camping niché en très léger contrebas d'un barrage.
Le groupe moins JPP et Daniel évidemment quitte Orbey par le col du Wettstein par l'itinéraire des bis de la veille où effectivement les pentes sont moins indigestes.
Comme la veille c'est en convoi que le petit peloton de l'ACPB franchi le col puis au Collet du Linge soit quelques hectomètres plus loin nous nous engageons dans une magnifique descente vers Munster, chacun y a pris son pied à ma connaissance.
La traversée de Munster ne nous laisse pas un agréable souvenir à cause de ses travaux et de pavés pourris.
Une transition d'une dizaine de kilomètres pour se confronter à un des deux épouvantails de la semaine, le Platzerwasel perché à 1183m, long de 7 km à 8,4% de moyenne.
Heureusement que la montée est majoritairement ombragée car les pentes à plus de dix % et la chaleur laminent nos organismes déjà bien fatigués.
Yves et moi arrivons ensemble puis dans l'ordre à quelque minutes d'intervalle Didier, Gégé et enfin Olivier qui visiblement a beaucoup souffert dans ce col au point de décider que la vélo serait bien mieux dans la remorque et passe le relais à JPP
Nous profitons de l'ombre des majestueux résineux qui nous entourent pour pique-niquer, reprendre de l'énergie est essentiel pour le reste du chemin à parcourir car nous n'en somme qu'à la moitié de notre étape, bien que le gros des difficultés soit dans notre dos, le reste ne va pas être une balade bucolique.
Les vingts prochains km sont truffés de bosses plus ou moins sévères, normal c'est la route des Crêtes qui rejoint le col de la Schlucht en passant par le Hohneck, troisième plus haut sommet des Vosges et également une station de ski La Bresse/Hohneck, voilà pour la parenthèse "Des Racines et des Ailes".
Une route bien sympa que j'ai apprécié.
Une longue portion de descente par ailleurs bien moins agréable à cause de son bitume douteux, lisse comme une patinoire (note de JPP limite fondu), pour aller chercher le dernier col de la journée qui se nomme le col de Bramond.
Une légère erreur de trace GPS nous a semble-t-il épargner les pourcentages les plus difficiles, à ce jour aucune réclamation n'a été transmise à l'organisateur mais le cahier de doléances est ma foi encore à disposition ....
Le cahier de doléances est ma foi encore à disposition .... et se referme sur l'explication de JPP instigateur de cet écart au parcours initial : j'ai suivi la trace que je m'étais réservée donc épargnant les forts pourcentages, sur le moment j'ai oublié ce détail et après un demi tour qui en fait ne se justifiait pas, j'ai embarqué tout le monde sur ces pentes qui m'étaient plus abordables
La fin d'étape est grandiose le long du lac qui surplombe notre camping.
Les chiffres  89 km, 1900m de dénivelé et 4h20 de bicyclette.

Une fin d'après-midi et un début de soirée tout à fait classique autour d'un apéro puis d'un repas préparé par des cuistots que la planète nous envie.


Jeudi
Alors que les organismes commençaient péniblement à s'habituer à la chaleur ce jeudi matin il en va tout autrement, la nuit a été très orageuse ce qui a pour conséquence une dégringolade du thermomètre.
Comme initialement prévu depuis quelques semaines nous avons le plaisir d'accueillir Thierry Thomas qui se trouve dans le secteur pour son job.
L'ensemble du groupe moins Daniel qui se remet doucement de ses blessures sans se départir de son sourire s'élance en direction du Grand Ballon qui culmine à 1424 m.
30 km de plat et faux plat descendant pour se présenter au pied du col, entre temps les "bis" (JPP, Olivier et Gégé) nous ont abandonné au quinzième kilomètre pour bifurquer directement vers le Grand Ballon, autant dire que nous ne les reverrons qu'au camping.
Le début de l'ascension par le versant sud débute à Cernay et il se décompose en 2 parties, une dizaine de kilomètre avec le franchissement du col Amic suivi d'une courte descente et huit kilomètre pour enfin atteindre le point culminant de notre boucle, voilà le décor est posé.
Pour ma part l'ensemble de l'ascension a été très difficile, j'ai eu froid et pas moyen de me réchauffer, pas envie de me faire mal, bref quand ça veut pas ... ça veut pas.
Il y en a un qui a l'air plutôt bien c'est Yves qui malgré un coup de pédale loin d'être économique semble s'affranchir des pentes sans difficulté apparente. Didier sur un braquet bien plus souple lui non plus ne semble pas à l'ouvrage.
A deux kilomètres du sommet le DS (Daniel) nous prévient que la FDJ Groupama va bientôt nous "enrhumer", mince je suis déjà frigorifié.
Effectivement quand les pros nous ont dépassés non sans courtoisie avec encouragements à la clé, je n'étais pas loin de la pneumonie ...
Au sommet toute la petite troupe réunie ne passe pas beaucoup de temps sur place, quelques photos avec les jeunes de la FDJ (la réserve) nous constatons que nous n'avons pas du tout la même diététique. Je dois vous avouer que je pensais que le jarret de porc était un apport précieux pour notre type d'effort or il semblerait que non ... C'était les deux minutes de dérision bien sur.
Nous n'attaquons pas immédiatement la descente pour rejoindre le Markstein, une petite dizaine de kilomètre en faux plat descendant avec vent défavorable pour ne rien arranger.
Gégé nous attend au Markstein en quête de vêtements chauds pour la dernière partie de la boucle soit quinze kilomètres de descente où Thierry Thomas profilé comme un camion Berliet peut enfin s'offrir les joies de la vitesse.
Au bas de cette descente il ne nous reste que 3 kilomètres pour rejoindre le camping.
Les chiffres 75 km, 1300 m de dénivelé et 3h20 de vélo et entre 15 et 20° de moins que les jours précédents.

L'après-midi balade autour du lac où enfin le soleil est réapparu et fin de journée ultra classique. 


Vendredi
Notre séjour tire à sa fin mais il reste le clou ou l'épouvantail c'est selon de la semaine, la bien mal nommé La Planche des Belles Filles.
Le beau temps est revenu avec des températures tout à fait supportable.
Nous partons donc de Kruth pour encore une fois à froid attaquer le col d'Oderen 884 m , 7 km à 5,6%. 
Le groupe (moins Olivier) s'affranchit sans réelle difficulté de l'obstacle, s'ensuit une longue descente vers la commune du Thillot où la deuxième ascension de la sortie nous tend les bras, Le Ballon de Servance 1158 m en passant par le col des Croix, 15 km de grimpette.
La première partie est un régal sur un bitume tout juste refait ( le tour passe par là en Juillet) ce qui n'est pas le cas du Ballon de Servance qui lui se trouve sur le curseur à l'opposé, c'est à dire détestable.
Que dire d'autre qu'il n'est pas très dur hormis les 3 derniers kilomètres. La descente n'est guère mieux bref c'est à oublier ou plutôt à déconseiller.
Au bas de la descente c'est simple c'est à gauche qu'il faut regarder ce qui nous attend, attention les yeux La Planche des Belles Filles se dévoile et tu comprends assez vite que cela ne va pas être une partie de plaisir.
La longueur est modeste 5,5 km, le pourcentage moyen n'est pas effrayant 8,5 % mais voilà elle se trimbale une sacrée réputation ...
JPP a bien eu raison de nous quitter à notre sort et de s'en aller vers le Ballon d'Alsace par le versant de Giromagny, plus long mais bien moins hostile.
L'entame se passe plutôt bien. Avec Yves nous montons côte à côte, sans mot dire jusqu'à ma suggestion qu'il relève la nuque pour prendre l'info du profil de la route qui approche ... lentement.
La fin de ce premier km est horrible , 300 m à 14 % puis 11,5 %, chacun pour soi et Dieu pour tous, ainsi soit-il.
Le second km permet grâce à des replats de reprendre son souffle, à profiter sans modération car les 3 prochains km n'ont plus aucune plage de répit.
Une longue ligne droite emmène sur un immense parking à droite, la route continue et finit par épouser une courbe à droite et à ce moment tu te dis que çà va vraiment faire mal, 200 derniers mètres à 22 %, une vraie gageure de finir sans zigzaguer. Yves arrivant quelques instants après moi suivi de Didier et beaucoup plus loin dans un style moins académique Gégé, peu importe la figure stylistique l'essentiel est de franchir la ligne.
La société de Tour n'étant pas à une surenchère près, a fait prolonger le calvaire des coureurs (les vrais) d'un petit km avec un final encore plus effrayant, étant curieux j'y suis allé et j'ai vu ... j'ai mis pied à terre, mon 28 ne suffisait plus.
La petite troupe étant joueuse a fini la découverte du massif Vosgien par la descente où quelques instants avant nous maudissions, il faut bien se faire plaisir parfois.
Clap de fin, les vélos remisés dans la remorque et il ne restait qu'à récupérer JPP quelque part sur la route, mais le félin a plus d'un tour dans son sac ... nous le retrouverons pile au sommet du Ballon-d'Alsace qu'il vient de franchir avec ... plus rien dans le sac.
Les chiffres 62 km, 1750 m de dénivelé et 3h00 de plaisir.

Belle et agréable semaine de découverte de ce massif qui se mérite au plus haut point, seul bémol la chute de Daniel.
Merci à JP Teillard pour l'organisation, Daniel pour les parcours , aux cuistots aussi et enfin à tous pour l'ambiance.

A l'année prochaine ... peut être ...

Dernière modification par Biget Eric (28-06-2019 16:37:50)