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Oui moi présente !

Pas de problème pour moi départ de quel endroit ?

Ok  départ de chailly à 8h

Ca marche ! J'ai bien dit "ça marche", et non "ça court" !

Nous étions bien peu nombreux ce matin au départ de Chailly, mais le plateau était très relevé : Olivier et moi. Ca part très tranquille, en tours de pédales, car en paroles  en revanche, on sent qu'il y a de l'entraînement ! Nous rejoignons Dom dans la plaine, et repartons tout aussi tranquillement, direction le secteur habituel. J'ai bien conscience de rouler avec deux convalescents, donc, hormis si Dominique passe devant, j'essaie de rouler cool. Sais-je encore rouler autrement ??????

Quelques arrêts, pas forcément pour manger d'ailleurs. Sans doute est-ce plus facile de parler sans pédaler et, surtout, ça nous permet à tous d'en profiter, car sur le vélo, avec la vitesse (très relative) les vieilles oreilles ..... Hein ???? Pardon ??

A part ça, quand même, nous pédalons. La montée avec les racines, durant laquelle nous entendons les premières gouttes tomber. Et ça n’arrêtera guère ensuite. Dom veut jouer un peu dans les bosses ensuite, nous nous exécuterons. Dans une descente que je ne reconnaissais pas, des grosses racines, un rondin en travers, j’ai failli voler. Ce sera la dernière manifestation de présence de mon frein AR, plus rien ! Olivier qui me suit sera plus prudent, à pieds ! En bas, souci technique. Mes compagnons du jour n’étant pas spécialement à l’aise avec le bricolage, c’est donc moi qui dois m’y coller pour réparer l’axe de pédalier (juste dévissé) d’Olivier. Il avait un peu de jeu…. EN effet, il pouvait le dévisser à la main !

Direction la forêt pour se mettre à l’abri. Nous appuyons un peu dans le single après la maison forestière. Je prends la roue de Dom histoire de jouer un peu, puis voyant qu’Olivier ne suit pas, me fais reprendre pour l’amener avec moi. Cet effort surhumain nécessitera un nouvel arrêt à l’issue. Ensuite, petits chemins avec pas mal d’obstacles, dans l’un deux je ne verrai même pas que les deux copains me passent, je n’en avais visualisé qu’un (j’avais pris un chemin parallèle).

La pluie nous accompagne de plus en plus, sortie forêt, le Paradis à Saints, le petit chemin qui ne sent pas bon la noisette mais fleure bon les ronces et les orties. Ensuite, Dom nous quitte, il retourne faire un peu de bosse. Je prends la roue d’Olivier entre Saints et Beautheil, avant d’inverser jusqu’à La Touche.  Je m’arrête sous le hangar, à l’abri, mais Olivier préfère continuer. Je ne fais pas 100 m que j’entends un pshitt, pshitt à chaque tour de roue. J’essaie de poursuivre afin que le latex bouche le trou, mais ça ne le fait pas.

Olivier propose de mettre une chambre, si près de la maison je préfère essayer un regonflage à la cartouche puis rouler pour faire travailler le latex. Comme toujours, plus de temps à retirer la cartouche de l’obus qu’à regonfler. Olivier m’autorise à partir devant, je m’exécute. Après 200 m, ça semble ne plus se dégonfler. J’envoie quand même, espérant relier l’arrivée sans avoir à mettre la fameuse chambre, ça dodeline de l’arrière, ça semble coller un peu…. Mais je vais au bout. Il reste 500 g ! J’ai regonflé, ça n’a pas bougé depuis.

39.3 km pour 320 m de dénivelé (39.8 et 486 sur le tel) et, comme toujours, une super ambiance. C’est bien plus qu’un exercice sportif, merci Olivier et Dom.